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Historique de Grand-Métis

Le portrait général du territoire

 

            Le portrait historique

 

La municipalité de Grand-Métis correspond approximativement au territoire de la Seigneurie de Mitis, concédée à Jean-Baptiste Peiras en 1675. Mais ce sont avant tout les Malécites qui occupèrent le territoire, venant pêcher l’anguille et le saumon à l’embouchure de la rivière Mitis. Les premiers habitants permanents de Grand-Métis sont John McNider et sa femme Angélique. Dans les années 1820, des colons d’origine écossaise arrivent sur le territoire, invités par monsieur McNider. Les colons canadiens-français suivront quelques années plus tard, la plupart originaires de la région de Kamouraska[1].

 

Le début de l’occupation de Grand-Métis s’est majoritairement effectué à l’embouchure de la rivière Mitis et le long du fleuve. La construction du chemin Kempt, en 1829 a alors permis la colonisation des rangs au sud du territoire. Le chemin a également eu comme effet de favoriser l’essor économique du village, qui comptait alors à l’époque, « un notaire, plusieurs marchands importants, des artisans de tous métiers, des navigateurs nombreux pour le changement et l’expédition du bois marchand, une hôtellerie, un bureau de poste et télégraphe, des charretiers et postillons en grand nombre»[2].

 

Le territoire de Grand-Métis était auparavant connu sous le nom de Municipalité de Métis, qui a vu le jour en 1845 et fut abolie deux ans plus tard et dont le territoire était constitué par les actuelles municipalités de Métis-sur-Mer, Grand-Métis et Saint-Octave-de-Métis. En 1855 survient la constitution de la municipalité de la paroisse de Saint-Octave-de-Métis, dont le nom changera en 1931 pour Grand-Métis. Du territoire grand-métissien a été détaché, en 1897, le village de Petit-Métis, devenu Métis-sur-Mer. En 1908 est survenu un nouveau détachement de territoire pour créer la municipalité de Saint-Octave-de-Métis-Sud, qui prendra par la suite son appellation actuelle, soit Saint-Octave-de-Métis[3]. La partie restante représente donc le territoire de Grand-Métis tel qu’on le connaît aujourd’hui.

 

Après plusieurs changements de propriétaires, ce sont les frères Price qui, à partir de 1876, exploitèrent cette partie de la seigneurie. À cette époque, Grand-Métis était un poste maritime important. Effectivement, on y retrouvait un quai à l’embouchure de la rivière Mitis, dont quelques vestiges sont toujours visibles aujourd’hui, un moulin à farine et un moulin à scie.

 

Plus récemment, soit en 1947, la Compagnie du pouvoir du Bas-Saint-Laurent entreprend la construction d’un second barrage et d’une centrale hydroélectrique sur la rivière Mitis, soit la centrale Mitis-2, afin de pallier à la demande grandissante en électricité que le barrage Mitis-1 n’arrivait pas à combler.

 

Attraits touristiques par excellence, les Jardins de Métis, situés sur le territoire grand-métissien, font partie prenante de l’histoire de la municipalité. C’est en 1926 qu’Elsie Reford entreprend la création de ces jardins, sur des terrains qu’elle hérita de son oncle, le baron Mount Stephen, alors président du Canadien Pacifique. Autrefois l’hôte d’un camp de pêche, ce vaste territoire d’environ 34 hectares devint peu à peu un jardin où l’on retrouve aujourd’hui quelques 3 000 espèces et variétés de plantes indigènes et exotiques[4]. En 1955, Elsie Reford donne ce domaine à son fils aîné, le Brigadier Bruce Reford, qui le vend à son tour au gouvernement du Québec en 1961. Les jardins sont ouverts au public en 1962. En 1984, le gouvernement vend une partie de ce domaine à la Société d’aménagement des ressources de la rivière Mitis. En 1985, cette corporation ouvre le Centre d’interprétation du saumon atlantique. (CISA). Suite à un processus de privatisation lancé en juin 1994, le gouvernement vend les Jardins de Métis aux Amis des Jardins de Métis.

 

Autrefois, l’embouchure de la rivière Mitis comprenait un véritable petit village. Mais peu à peu, ce village a disparu. Lors de la construction du stationnement devant desservir les jardins, de nombreuses maisons appartenant aux familles souches de Grand-Métis sont achetées et ensuite démolies. De plus, d’importants glissements de terrain, dont celui de 1976, ont emporté une partie du village[5].

 


Le portrait géophysique

 

Située sur les plaines et les terrasses du fleuve Saint-Laurent, la municipalité de Grand-Métis est localisée dans la partie nord de la MRC de La Mitis. La municipalité possède une grande interface avec le fleuve et son littoral est situé dans une anse. À environ 10 kilomètres de Mont-Joli, 45 kilomètres de Rimouski et 55 kilomètres de Matane, la municipalité possède une situation enviable grâce à la proximité de plusieurs centres de services importants de la région.

 

Grand-Métis partage ses frontières avec le fleuve Saint-Laurent au nord, la ville de Métis-sur-Mer au nord-est ainsi que les municipalités de Sainte-Flavie à l’ouest, Price au sud-ouest et Saint-Octave-de-Métis au sud-est. La rivière Mitis constitue une frontière naturelle entre Grand-Métis et la municipalité de Sainte-Flavie.

 

Le territoire de Grand-Métis couvre 25,67 km², ce qui représente l’une des plus petites superficies de la MRC de La Mitis, tout juste avant Price et Mont-Joli. Environ 89,71 % de ce territoire est situé en zone agricole protégée (zone verte), soit 23,20 km². Ce pourcentage est plus élevé que la moyenne mitissienne, qui est de 76,83 %. Contrairement à toutes les autres municipalités de la MRC de La Mitis, aucun noyau villageois n’a été répertorié dans le schéma d’aménagement et de développement révisé. Ceci signifie qu’aucune concentration importante de résidences, de commerces, de services et d’institutions n’a permis à la MRC de justifier la délimitation d’un périmètre d’urbanisation. Ceci peut s’expliquer par le fait que Grand-Métis faisait autrefois parti d’une plus grande municipalité, soit la municipalité de Métis, tel qu’expliqué précédemment. Le noyau villageois de cette municipalité étant jadis situé à Saint-Octave-de-Métis ou à Métis-sur-Mer, le détachement de ces municipalités a créé un vide de concentration à Grand-Métis. Par contre, à travers les années, de multiples chalets et quelques résidences permanentes ont été implantés le long du fleuve Saint-Laurent, plus spécialement sur le chemin de la Pointe-Leggatt.

 

Le relief doux du territoire grand-métissien est typique des « terrasses » du fleuve Saint-Laurent. En effet, ce relief en forme de gradins donnant une bonne perspective visuelle sur le fleuve empreint les municipalités situées à proximité du fleuve. C’est à ces endroits que les bonnes terres agricoles se situent. Par contre, la topographie s’accentue à proximité du fleuve Saint-Laurent. À certains endroits, d’abrupts talus se retrouvent dans la rive de ce dernier. Ces talus sont parfois constitués d’argile, ce qui représente un risque de mouvement du sol à prendre en considération. De plus, la rivière Mitis, importante rivière à saumon prenant ses sources dans les territoires non organisés du Lac-à-la-Croix et qui longe la frontière ouest de la municipalité, est parfois encaissée par d’importantes parois. Cette rivière a joué un rôle important dans l’histoire grand-métissienne, d’abord comme voie de transport des billes de bois utilisée par les divers moulins de sciage autrefois présents sur le territoire, mais également comme vecteur d’énergie grâce à la centrale Mitis-2 construite en 1947. De plus, l’embouchure de cette rivière dans le fleuve Saint-Laurent était autrefois très utilisée pour le transport maritime et constituait un lieu de rassemblement important pour la population des environs. Aujourd’hui, ce site possède des intérêts écologique, esthétique et patrimonial importants grâce à son histoire et à son intégrité paysagère


                                                                                                                                                    

[1] Vaillancourt, M.-A et C. Lafontaine. 1999. « Caractérisation de la Baie Mitis ». Rapport produit pour les Jardins de Métis. En ligne. 186 pages. <http://www.parcmitis.com/pdf_fr/baie_mitis_rapport.pdf>. Consulté le 3 et 6 décembre 2010.

[2] Ibid

[3] Portrait culturel de La Mitis, janvier 2005.

[4] Jardins de Métis. 2010. Jardins de métis; Reford gardens. En ligne <http://www.jardinsdemetis.com/francais/index.php> Consulté le 11 novembre 2010.

[5] Vaillancourt, M.-A et C. Lafontaine. 1999. « Caractérisation de la Baie Mitis ». Rapport produit pour les Jardins de Métis. En ligne. 186 pages. <http://www.parcmitis.com/pdf_fr/baie_mitis_rapport.pdf>. Consulté le 3 et 6 décembre 2010.

 

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